Des plans vrais, sans détour
Viens, on se fait du bien. Franchement, le dernier plan m’a laissé sur ma faim, alors là, j’ai besoin d’un vrai moment brûlant, sans prise de tête. J’ai envie de sentir la tension monter, de croiser ton regard dans une ruelle du Centre-ville ou de te retrouver sur un banc discret à la Place Vauban, juste pour voir jusqu’où on peut aller. Je veux du spontané, du charnel, pas de blabla inutile. Si t’as la même pulsion incontrôlable que moi, on se retrouve où tu veux, même du côté du Quartier de la Gare, histoire de changer d’air et de casser la routine. J’ai pas envie d’attendre, j’ai envie de vibrer. T’es dispo ou t’hésites encore ?
Le dernier plan cul que j’ai eu à Avallon, franchement, c’était pas ça. Un rendez-vous sans saveur, une étreinte tiède, comme un café réchauffé qu’on boit par habitude. J’ai quitté son appart du Centre-ville en pleine nuit, la chemise froissée, le cœur un peu vide. J’ai marché jusqu’à la Place Vauban, les pavés résonnaient sous mes pas, et je me suis dit : non, c’est pas ça que je veux. J’ai besoin de sentir la peau brûler, de perdre la tête, de me laisser emporter par une pulsion qui ne demande qu’à exploser.
Avallon, la nuit, a ce parfum de promesse. Les lumières des bars s’éteignent doucement, mais moi, je suis encore en chasse. Je traverse le Quartier de la Gare, là où les trains arrivent et repartent, où tout peut basculer en un clin d’œil. Je repense à ces regards échangés, à ces mains qui se frôlent sans se toucher, à cette tension qui monte, qui monte, jusqu’à ce qu’on craque. J’ai envie d’un vrai plan cul, pas d’une pâle imitation. J’ai envie de sentir le désir dans chaque geste, de goûter la folie d’une nuit sans lendemain, de mordre la vie à pleines dents.
Je me souviens de cette fois, sur un banc près de la Place Vauban, où nos corps se sont cherchés sous la lumière des réverbères. Les passants pressaient le pas, mais nous, on s’en foutait. Il n’y avait plus que nos souffles, nos mains impatientes, la chaleur qui montait, irrésistible. C’est ça que je veux retrouver. Pas de faux-semblants, pas de demi-mesure. Juste deux corps qui se reconnaissent, qui se dévorent, qui s’abandonnent sans retenue.
Dans les ruelles du Centre-ville, je croise des silhouettes, des regards qui en disent long. Je sens cette tension dans l’air, cette envie qui flotte, prête à éclater. Je veux un plan cul à Avallon qui me fasse vibrer, qui me fasse oublier tout le reste. Je veux sentir la sueur, les draps froissés, les gémissements étouffés contre la peau. Je veux que ça brûle, que ça marque, que ça laisse des traces.
Alors, t’es dispo ou t’hésites encore ?