Un plan cul discret et vrai à Carpentras

Plan cul cash à Carpentras, ça te dit ? Y’a personne à la maison, sauf mon envie. Ce soir, j’ai juste besoin de lâcher prise, de croiser quelqu’un qui pense comme moi, sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, que tu traînes souvent vers la Place Maurice Charretier ou que tu connaisses les coins discrets du Quartier de la Porte d’Orange, peu importe. Ce que je cherche, c’est un moment vrai, sans détour, où on se laisse aller à nos pulsions sans se poser mille questions. J’ai pas envie de tourner autour du pot, juste de profiter à fond, ici et maintenant. Si toi aussi t’as cette envie qui te brûle, viens, on se prend pas la tête. C’est pas plus compliqué que ça.

Ce soir, il n’y a personne à la maison. Juste moi, et cette envie qui me colle à la peau, qui me brûle le ventre. Je tourne en rond dans mon appart du centre-ville de Carpentras, les volets à demi-clos, la lumière des réverbères qui découpe des ombres sur les murs. Je sens la chaleur de la journée qui s’attarde, la ville qui s’endort doucement, mais moi, je ne dors pas. Je suis en éveil, tendu, prêt à exploser.

Je repense à la Place Maurice Charretier, à ces soirs où je traîne sur les bancs, à regarder les gens passer, à deviner les histoires derrière les regards, les sourires, les gestes. Parfois, je croise un regard qui s’attarde, un sourire qui promet, et tout de suite, mon imagination s’emballe. Je me souviens de cette fille, l’autre soir, jupe courte, regard franc, qui m’a frôlé sans s’excuser. J’ai senti son parfum, j’ai senti son envie, ou peut-être que c’était la mienne qui débordait.

Dans le Quartier de la Porte d’Orange, les rues sont plus discrètes, plus sombres. J’aime m’y perdre, marcher sans but, sentir la tension monter à chaque coin de rue, à chaque porte entrouverte. Ici, tout semble possible, tout est permis. Je me surprends à rêver d’une rencontre, d’un corps contre le mien, d’une bouche avide, d’une nuit sans lendemain. Juste du plaisir, brut, sans fioritures, sans promesses.

Je rentre chez moi, le cœur battant, la tête pleine d’images. Il n’y a personne à la maison, sauf mon envie. Elle est là, immense, impossible à ignorer. Je me laisse tomber sur le canapé, je ferme les yeux, et je laisse mes pensées vagabonder. Je veux sentir la peau chaude, les mains qui cherchent, les souffles courts, les gémissements étouffés. Je veux un plan cul à Carpentras, ici, maintenant, sans détour, sans attendre. Juste deux corps qui se trouvent, qui se prennent, qui se dévorent.

La ville est calme, mais en moi, tout hurle. Je n’ai pas besoin de grandes déclarations, ni de promesses. Ce que je veux, c’est simple, direct, animal. Un moment volé, une parenthèse brûlante, un souvenir à garder pour les nuits où il n’y a personne à la maison, sauf mon envie.

C’est pas plus compliqué que ça.