
Des plans vrais, sans détour
Pas envie de dormir seul·e. Les envies montent, la solitude aussi, surtout quand la nuit tombe sur Pontoise et que le lit paraît trop grand. Divorcé, libre, et franchement pas timide, je me dis qu’il est temps d’assouvir quelques fantasmes sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, des Cordeliers ou que tu traînes souvent du côté de la Place du Grand Martroy, on sait tous que l’envie ne connaît pas de frontières. Ici, pas de blabla inutile : juste l’envie de se retrouver, de se toucher, de se laisser aller à ce qu’on veut vraiment. Si toi aussi tu sens que la chaleur manque sous la couette, que tu veux vibrer sans te prendre la tête, alors on est déjà sur la même longueur d’onde. Si t’as lu jusqu’ici, t’as sûrement envie.
Divorcé depuis quelques mois, je redécouvre la nuit à Pontoise, cette ville qui m’a vu aimer, puis me perdre. Les jours sont longs, mais c’est le soir que tout s’éveille. Je marche souvent dans le centre-ville, là où les pavés résonnent sous mes pas, là où les regards se croisent sans jamais vraiment se toucher. La solitude, elle, colle à la peau, mais elle aiguise aussi les envies. Je la sens, cette tension, ce manque, ce feu qui ne demande qu’à s’allumer.
Parfois, je m’arrête sur la Place du Grand Martroy. Les terrasses sont pleines, les rires fusent, et moi, je me fonds dans la foule, à la recherche d’un sourire, d’un signe. Je repense à ces nuits où tout était plus simple, où le désir n’avait pas besoin de mots. Aujourd’hui, je veux retrouver cette sensation brute, ce frisson qui monte quand deux inconnus se frôlent, s’apprivoisent, se dévorent du regard. Je veux un plan cul à Pontoise, sans détour, sans promesse, juste l’instant, la peau, la sueur.
Les Cordeliers, c’est mon terrain de jeu préféré. Les ruelles y sont plus discrètes, les ombres plus complices. J’aime m’y perdre, sentir la ville vibrer sous mes pas, imaginer des histoires avec celles que je croise. Parfois, un échange de regards suffit à faire monter la température. Je me surprends à fantasmer sur une inconnue, à deviner la douceur de sa peau, la chaleur de sa bouche. Je me dis que, peut-être, elle aussi cherche à combler un vide, à oublier un ex, à s’offrir une parenthèse sans lendemain.
Il y a quelque chose d’excitant à se savoir libre, à pouvoir céder à ses envies sans avoir de comptes à rendre. Je ne cherche pas l’amour, juste un corps contre le mien, une nuit sans tabou, où tout est permis. Je veux sentir les ongles qui griffent, les souffles courts, les murmures à l’oreille. Je veux qu’on se découvre sans pudeur, qu’on se donne sans retenue, là, dans un appartement anonyme ou contre un mur, peu importe, tant que le désir est là, brûlant, urgent.
Pontoise, la nuit, c’est un terrain de chasse pour ceux qui n’ont plus rien à perdre, mais tout à gagner. Les souvenirs d’avant s’effacent, remplacés par la promesse d’un plaisir immédiat, sans lendemain. Je suis prêt à tout, à explorer, à m’abandonner, à assouvir ce fantasme qui me hante depuis trop longtemps.
Si t’as lu jusqu’ici, t’as sûrement envie.