Des plans vrais, sans détour
Je veux un plan cul et j’assume. Le corps réclame, l’esprit suit. Après des semaines à courir entre le boulot, les enfants et les courses au Centre-ville, la frustration s’accumule. J’en ai marre de faire semblant que tout va bien alors que j’ai juste envie de lâcher prise, de sentir des mains sur moi, de vibrer à nouveau. Je ne cherche pas de promesses, juste un moment vrai, sans prise de tête, que ce soit sur le Quai Charles de Gaulle ou du côté de la Place Roger Delthil. Je suis une maman solo, oui, mais j’ai aussi des envies, des besoins, et je ne veux plus les taire. Si toi aussi tu veux juste profiter, sans te prendre la tête, alors pourquoi pas ? On se lâche, sans se juger ?
Il y a des soirs où la solitude pèse plus lourd que d’habitude. Quand la maison s’endort, que les enfants sont enfin apaisés, je me retrouve face à moi-même, à ce corps qui réclame, à cette envie qui monte, sourde, insistante. Je ne suis pas de celles qui font semblant de ne rien ressentir. À Moissac, entre les courses au Centre-ville, les allers-retours sur le Quai Charles de Gaulle, je croise des regards, des sourires, parfois des mains qui effleurent par hasard. Mais ce n’est jamais assez. Il y a cette frustration qui s’accumule, ce manque de chaleur, de peau contre la mienne, de souffle partagé.
Je me souviens d’une fin d’après-midi, Place Roger Delthil. Le soleil déclinait, la lumière dorée caressait les façades, et moi, j’attendais, assise sur un banc, le cœur battant. Je regardais les passants, imaginant des histoires, des rencontres, des corps qui se cherchent et se trouvent. J’avais envie de sentir des mains sur mes hanches, de goûter la liberté d’un plan cul à Moissac, sans promesse, sans lendemain, juste pour le plaisir, juste pour me rappeler que je suis vivante, femme avant tout.
Parfois, je marche seule le long du Tarn, sur le Quai Charles de Gaulle, la nuit tombée. L’air frais sur ma peau me réveille, me donne des frissons. Je rêve d’un inconnu qui viendrait briser la routine, d’un moment volé entre deux vies, d’un baiser volé dans une ruelle du Centre-ville, là où personne ne regarde, où tout est permis. Mon esprit s’enflamme, mon corps suit, impatient, affamé. Je veux sentir la tension, la morsure du désir, la douceur d’une étreinte sans lendemain.
Je ne cherche pas l’amour, pas de grandes déclarations. Juste un homme qui comprenne ce besoin, cette urgence, cette envie de tout lâcher, de tout oublier, le temps d’une nuit. À Moissac, il y a tant de lieux propices à la tentation, tant de souvenirs à écrire sur ma peau. Je veux vibrer, gémir, rire, me perdre dans l’instant, sans honte, sans retenue.
On se lâche, sans se juger ?