
Des plans vrais, sans détour
Mon corps est prêt. Toi aussi ? Pas envie de me retenir, ni de faire semblant d’attendre le grand amour. Je veux juste un plan cul à Verdun, sans prise de tête, sans promesses. J’aime marcher dans le Centre-ville, croiser des regards, sentir cette tension qui monte quand on sait tous les deux pourquoi on est là. Parfois, je traîne du côté du Faubourg Pavé ou je m’égare dans le Quartier Saint-Paul, juste pour changer d’air et peut-être croiser quelqu’un qui, comme moi, n’a pas envie de se compliquer la vie. Je ne cherche pas à plaire à tout prix, juste à profiter, à m’abandonner le temps d’une nuit ou d’un après-midi. Viens, on s’offre une vraie parenthèse chaude.
Je marche dans les rues de Verdun, la nuit tombée, les pavés humides du Centre-ville reflètent les lumières jaunes des lampadaires. J’aime cette heure où tout semble possible, où les regards se croisent sans promesse, juste pour le frisson. Je ne cherche pas de complications, pas de grandes histoires. Juste un plan cul, sans prise de tête, sans lendemain à inventer. J’ai arrêté de me retenir, de faire semblant d’attendre autre chose. J’ai envie, c’est tout.
Parfois, je m’arrête devant une vitrine, mon reflet me renvoie cette fille discrète, presque sage. Mais à l’intérieur, ça brûle. Je me souviens d’une nuit dans le Faubourg Pavé, la chaleur de ses mains sur ma peau, la buée sur les vitres, nos souffles courts. On ne s’est rien promis, on s’est juste laissé aller, sans se demander si on se reverrait. C’est ça que je veux. Pas de faux-semblants, pas de masques. Juste deux corps qui se cherchent, qui se trouvent, qui se dévorent.
Le Quartier Saint-Paul, je l’aime pour ses ruelles un peu sombres, parfaites pour s’y perdre, pour s’y retrouver. J’ai déjà croisé des regards qui en disaient long, des sourires qui invitaient à s’aventurer plus loin. Parfois, je me dis que tout le monde ici a ses secrets, ses envies cachées. Moi, je n’ai plus envie de cacher les miennes. Je veux sentir la tension monter, la chaleur envahir mon ventre, la liberté de ne rien devoir à personne.
Je ne veux pas de promesses, pas de mots doux qui sonnent faux. Je veux juste qu’on se laisse porter par le désir, qu’on oublie le reste, qu’on s’offre cette parenthèse hors du temps. Verdun la nuit, c’est mon terrain de jeu, mon refuge, mon alibi. Je ne veux plus me retenir, plus me brider. J’ai envie de toi, de ta bouche, de tes mains, de ton souffle contre ma nuque.
Viens, on s’offre une vraie parenthèse chaude.