
Des plans vrais, sans détour
Je suis tout·e excité·e à [A3]. Franchement, j’en ai marre de tourner autour du pot, de discuter pendant des heures pour rien. Ce soir, j’ai juste envie de sentir la chaleur d’un corps contre le mien, sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, que tu traînes souvent du côté de la Place Saint-Pierre ou que tu préfères l’ambiance un peu plus tranquille du Quai Mayaud, peu importe, tant qu’on se retrouve pour un vrai moment de plaisir. J’ai pas envie de me prendre la tête, juste de profiter, de lâcher prise et de m’offrir une parenthèse bien chaude. Si toi aussi t’as envie de passer à l’action, sans blabla inutile, tu sais où me trouver. On partage ce moment ou pas ?
Ce soir, j’ai pas envie de parler. Pas envie de refaire le monde, ni de m’encombrer de promesses creuses. J’ai juste envie de sentir une peau contre la mienne, de goûter la chaleur brute, sans détour, sans détourner le regard. Saumur, la nuit, ça a ce parfum particulier, un mélange de pierre humide et de désirs qui traînent dans les ruelles. Je marche dans le centre-ville, les pavés résonnent sous mes pas, et je me dis que c’est là, entre deux éclats de rire qui s’échappent d’un bar, que tout peut basculer.
Place Saint-Pierre, les terrasses se vident doucement, mais les regards restent, flottent, s’accrochent. Je croise des silhouettes, des sourires esquissés, des mains qui effleurent un verre, une cuisse, une envie. Je me souviens de cette nuit, il y a pas si longtemps, où tout a commencé par un simple échange de regards. Pas besoin de mots, juste cette tension qui monte, qui prend aux tripes. On s’est retrouvés, presque par hasard, sur le Quai Mayaud, là où la Loire s’étire paresseusement sous les lampadaires. L’air était doux, chargé de promesses. On s’est approchés, sans se demander pourquoi, sans chercher à comprendre. Les corps ont parlé pour nous.
J’aime cette ville parce qu’elle sait garder les secrets. Les murs du centre-ville ont vu passer des histoires comme la mienne, des envies qui brûlent trop fort pour être tues. Ici, on n’a pas besoin de s’expliquer. On se frôle, on se cherche, on se trouve. Je veux juste sentir la chaleur d’un autre corps, la moiteur d’une étreinte volée entre deux portes, la morsure d’un baiser qui ne promet rien d’autre que l’instant.
Ce soir, je ne veux pas de grandes discussions, pas de faux semblants. Juste toi, moi, et cette envie qui nous dévore. On laisse les mots dehors, on laisse la ville nous envelopper, on se laisse aller. Les souvenirs de la Place Saint-Pierre, les ombres du Quai Mayaud, tout ça n’est que décor pour ce qu’on a vraiment envie de vivre. Pas de questions, pas de lendemain, juste la vérité de nos corps qui se cherchent.
On partage ce moment ou pas ?