
Des plans vrais, sans détour
Je cherche du vrai sexe, maintenant. Pas de faux-semblants, pas de promesses en l’air. Juste ce besoin brut, né d’un scroll Instagram où tout le monde semble s’amuser, s’aimer, s’effleurer. Moi, je veux trembler à deux, sentir la chaleur d’un corps contre le mien, ici, à Angers. Que ce soit dans un appart du Centre-ville, un bar discret à La Doutre ou même après un verre sur la Place du Ralliement, peu importe. Je ne cherche pas l’amour, juste ce frisson qui manque quand la nuit tombe et que la solitude pèse. Je suis honnête : pas envie de tourner autour du pot, ni de jouer un rôle. Si toi aussi tu veux juste te lâcher, sans prise de tête, sans lendemain compliqué, alors pourquoi pas ? On se lâche, sans se juger ?

Angers

Angers
Ce soir, je traîne sur Instagram, comme souvent. Les stories défilent, les corps s’exposent, les regards s’invitent dans mon salon. Je ne sais pas si c’est la chaleur de juin ou juste ce manque qui me colle à la peau, mais je sens monter en moi une envie brute, presque animale. Je ne cherche pas l’amour, pas ce soir. Juste un plan cul à Angers, un vrai, sans promesse ni lendemain, mais avec cette tension qui fait trembler à deux.
Je repense à mes errances dans le centre-ville, à ces soirs où je me perds Place du Ralliement, à regarder les gens s’effleurer, se frôler, s’inventer des histoires d’un soir. J’aime cette place, son agitation, ses lumières qui donnent envie de tout oser. Parfois, je m’arrête à une terrasse, je commande un verre, je laisse mon regard glisser sur les passants. Il y a toujours ce jeu silencieux, ce langage du corps qui ne ment pas. Un sourire, un regard appuyé, et tout peut basculer.
La Doutre, c’est un autre décor. Plus discret, plus intime. J’y ai déjà vécu des nuits sans lendemain, des corps qui se cherchent et se trouvent dans l’ombre des ruelles. J’aime l’idée de croiser quelqu’un par hasard, de sentir cette tension monter, ce désir qui ne demande qu’à exploser. Ici, on se laisse aller, on oublie les convenances, on s’autorise à être vrai, à être cru. Pas besoin de mots compliqués, juste des gestes, des souffles, des envies partagées.
Je ne me fais pas d’illusions. Je sais que je ne suis pas le seul à ressentir ce vide, cette envie de chaleur humaine, de peau contre peau. On est nombreux à chercher, à espérer croiser quelqu’un qui comprendra ce besoin de trembler à deux, sans se prendre la tête, sans se raconter d’histoires. Je ne veux pas de faux-semblants, pas de promesses creuses. Juste un moment suspendu, une parenthèse où tout est permis.
Alors ce soir, je laisse tomber les filtres, les faux airs de mec détaché. J’assume mon envie, mon besoin de sexe, là, maintenant, à Angers. Peut-être qu’on se croisera Place du Ralliement, ou dans une rue sombre de La Doutre, ou même au détour d’un bar du centre-ville. Peut-être qu’on se reconnaîtra, qu’on se laissera happer par ce désir commun, ce feu qui brûle sous la peau.
On se lâche, sans se juger ?