Ils/elles veulent juste du plaisir à Mende

Besoin de sexe sans blabla. J’ai la flemme de faire semblant, de tourner autour du pot ou de jouer à la parfaite inconnue. À 40 ans, je sais ce que je veux : un plan cul à Mende, sans prise de tête, juste du plaisir partagé. Que tu sois du Centre-ville, que tu traînes du côté de la Place du Foirail ou que tu aimes flâner près de la Place Urbain V, peu importe tant que l’envie est là. Je cherche une rencontre torride, honnête, où on se dit les choses franchement et où on laisse parler les corps. Pas de faux-semblants, pas de promesses en l’air, juste l’envie de se retrouver et de se faire du bien. Le plaisir n’attend pas, moi non plus.

Ce soir, j’ai la flemme de faire semblant. J’ai quarante ans, je sais ce que je veux, et ce que je ne veux plus. Les jeux de rôle, les faux rires, les conversations interminables pour meubler le vide, très peu pour moi. Je veux du vrai, du direct, du désir qui claque comme une gifle. Je veux un plan cul à Mende, sans détour, sans promesse, juste la chaleur d’un corps contre le mien, le temps d’une nuit ou d’un après-midi volé.

Je marche dans le centre-ville, talons qui claquent sur les pavés, robe légère qui épouse mes hanches. Je croise des regards, certains timides, d’autres plus appuyés. Je souris à peine, je n’ai pas besoin d’en faire trop. Je sais que je plais, je sais ce que je dégage. Je me rappelle ces soirs d’été sur la Place du Foirail, la musique qui s’échappe des bars, les rires qui montent, les mains qui se frôlent sous la table. J’ai aimé ces moments, mais ce soir, je veux autre chose. Je veux sentir la tension monter, sentir le désir brut, sans filtre.

Je traverse la Place Urbain V, la lumière dorée des réverbères caresse ma peau. Je me souviens d’un baiser volé sous la statue, d’une main pressée sur ma nuque, d’un souffle chaud contre mon oreille. Ce soir, j’ai envie de retrouver cette sensation, ce frisson qui parcourt l’échine, cette urgence qui fait oublier tout le reste. Je n’ai pas envie de parler de la pluie ou du beau temps, je n’ai pas envie de raconter ma vie. Je veux juste qu’on se comprenne d’un regard, qu’on se suive sans poser de questions, qu’on s’abandonne sans retenue.

Je n’ai pas honte de mes envies, je n’ai pas peur de les dire. J’ai trop longtemps fait semblant, trop longtemps attendu qu’on devine ce que je voulais. Ce soir, je prends ce qui me fait vibrer. Un plan cul à Mende, c’est tout ce que je cherche. Un homme qui n’a pas peur de mon désir, qui sait lire dans mes yeux ce que j’attends, qui n’a pas besoin de promesses pour me donner du plaisir.

Je laisse derrière moi les faux-semblants, les attentes déçues, les rendez-vous qui traînent en longueur. Je veux du vrai, du simple, du direct. Je veux sentir la vie pulser dans mes veines, sentir la chaleur monter, sentir la peau contre la peau. Le plaisir n’attend pas, moi non plus.