Des plans vrais, sans détour
Je cherche du vrai sexe, maintenant. Rien de compliqué, pas de prise de tête, juste deux corps qui se cherchent et se trouvent, ici, à Montargis. Franchement, je suis déjà excité·e avant d’écrire ça, alors imagine quand on se verra… Que tu sois du Centre-ville, que tu traînes du côté de la Place Mirabeau ou que tu aimes flâner sur le Quai du Pâtis, je m’en fous : ce que je veux, c’est du contact, du plaisir, sans détour. J’en ai marre des discussions qui tournent en rond, des promesses jamais tenues. Je veux du sexe simple, direct, sans lendemain si ça te chante, ou à refaire si le courant passe. Si toi aussi t’as cette envie brûlante, ce besoin de vibrer sans te prendre la tête, alors on est faits pour se croiser. À toi de dire si tu viens.
Je suis déjà en train de sourire en écrivant ces lignes, parce que rien que d’y penser, j’ai chaud. Montargis, c’est pas Paris, mais c’est pas pour autant que le désir s’y fait discret. Au contraire. Ici, tout est plus intense, plus direct, plus vrai. Je me balade souvent dans le centre-ville, les pavés sous mes baskets, et je me surprends à mater, à imaginer, à vouloir. Les regards qui s’accrochent, les sourires qui s’échangent, les mains qui frôlent par hasard ou par envie. Je ne cherche pas de complications, juste ce frisson brut, cette tension qui monte et qui explose, sans promesse, sans lendemain, juste l’instant.
Place Mirabeau, je m’y arrête parfois, le soir, quand la ville se calme mais que tout mon corps s’agite. Je repense à cette fois où nos yeux se sont croisés, où j’ai senti que toi aussi, tu voulais juste te laisser aller, sans prise de tête. On s’est retrouvés à marcher côte à côte, à parler de tout et de rien, mais surtout à se dévorer du regard. J’avais envie de te toucher, là, tout de suite, de sentir ta peau contre la mienne, de goûter à cette liberté qu’on s’offre quand on arrête de se mentir.
Le Quai du Pâtis, c’est mon terrain de jeu préféré. L’eau qui coule doucement, les lumières qui dansent sur la surface, et moi, qui n’attends qu’un signe, qu’un geste, pour tout lâcher. J’aime cette sensation d’être à la fois exposé et caché, de pouvoir tout oser parce que personne ne regarde vraiment. Je me souviens de cette chaleur, de cette urgence, de nos corps qui se cherchent et se trouvent, sans détour, sans faux-semblant. Juste toi, juste moi, juste ce besoin animal de se sentir vivant.
Je ne veux pas de promesses, pas de complications. Je veux juste un plan cul à Montargis, simple, direct, brûlant. Je veux sentir ton souffle, tes mains, ta langue, ton envie. Je veux que tu me fasses perdre la tête, que tu me fasses oublier tout le reste, le temps d’une nuit, d’une heure, d’un instant. Je suis déjà excité·e rien qu’à l’idée de te retrouver, de te découvrir, de te posséder et de me laisser posséder.
Alors, tu viens ou pas ? À toi de dire si tu viens.