
Des plans vrais, sans détour
Pas de tabou, que du désir. Y’a personne à la maison, sauf mon envie. Ce soir, j’ai juste envie de croiser un regard complice, de sentir une main qui cherche la mienne, sans promesse ni lendemain. Que tu sois du Centre-ville, que tu traînes souvent du côté de la Place Jean Jaurès ou que tu préfères l’ambiance plus discrète du quartier Saint-Jacques, on sait tous les deux pourquoi on est là. Pas de prise de tête, pas de faux-semblants : juste deux corps qui se retrouvent pour un plan cul à Saint-Étienne, sans pression, sans détour. J’aime quand les choses sont simples, quand le désir prend le dessus et qu’on oublie tout le reste. On s’oublie une heure ou deux ?

Saint-Étienne

Saint-Étienne
Il n’y a personne à la maison ce soir. Juste moi, mon envie, et cette ville qui pulse doucement derrière les vitres. Saint-Étienne, tu sais, ce n’est pas Paris, ce n’est pas Lyon, mais c’est ici que je me sens vivant, surtout quand la nuit tombe et que tout devient possible. J’ai traîné mes envies dans le Centre-ville, sous les lumières jaunes qui caressent les pavés, là où les regards se croisent et se cherchent sans jamais vraiment se trouver. J’aime sentir cette tension, ce frisson qui monte quand je me dis que tout peut arriver, que personne ne m’attend, que je peux céder à mes désirs sans me justifier.
Place Jean Jaurès, je me souviens de cette soirée où nos mains se sont frôlées, presque par accident, presque par défi. Les terrasses étaient pleines, les rires fusaient, mais il n’y avait plus que toi et moi, deux inconnus qui savaient déjà ce qu’ils voulaient. J’aime cette sensation de liberté, ce jeu sans lendemain, sans promesse, juste l’instant, juste la chaleur de deux corps qui se cherchent et se trouvent. Ici, à Saint-Étienne, tout est plus simple, plus direct. Pas de prise de tête, pas de faux-semblants. On se regarde, on se plaît, on se laisse aller.
Le Quartier Saint-Jacques, c’est mon terrain de jeu secret. J’y passe souvent, tard, quand la ville s’endort et que les rues se vident. J’aime marcher sans but, sentir le vent frais sur ma peau, imaginer des histoires, des rencontres, des plans cul sans lendemain. Parfois, je croise un regard, un sourire, une invitation silencieuse. Parfois, je rentre seul, mais ce soir, j’ai envie de plus. J’ai envie de sentir une présence, de goûter une peau inconnue, de m’abandonner à ce désir brut qui me dévore.
Il n’y a personne à la maison, sauf mon envie. Pas de complications, pas de questions. Juste toi, juste moi, juste cette tension qui monte et qui explose quand on se laisse aller, sans réfléchir, sans regret. J’aime ces moments volés, ces heures où on oublie tout, où on ne pense qu’à la chaleur, à la sueur, aux soupirs étouffés dans l’obscurité. Saint-Étienne devient alors notre terrain de jeu, notre secret partagé, notre parenthèse hors du temps.
On s’oublie une heure ou deux ?