
Des plans vrais, sans détour
Pas de tabou, que du désir. J’ai maté un porno, j’ai switché ici. Faut dire les choses comme elles sont : ce soir, j’ai juste besoin de sentir quelqu’un, de croiser un regard, de toucher une peau qui n’est pas la mienne. Papa solo, j’assume mes envies, et franchement, je sais que je suis pas le seul à traîner sur Dax à chercher un plan cul sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, du Quartier de la Fontaine Chaude ou que tu traînes du côté des Arènes, on sait tous pourquoi on est là. Pas de blabla, pas de faux-semblants, juste l’envie de se faire plaisir, de se lâcher, de profiter d’un moment à deux sans se prendre la tête. C’est pas plus compliqué que ça.
Ce soir, l’appart est silencieux. Les gamins sont chez leur mère, et moi, je traîne dans le salon, une bière à la main, la télé qui crache des images sans intérêt. Je zappe, je m’ennuie, et puis, sans trop réfléchir, je me laisse aller à mater un porno. Rien de bien original, juste ce besoin de sentir quelque chose, de me rappeler que j’ai encore un corps, que je peux encore vibrer. Mais l’écran, c’est froid, c’est creux. Ça me fait bander, ouais, mais ça me laisse vide. Alors je coupe tout, je me lève, et je me dis : merde, j’ai envie de vrai, là, maintenant. J’ai envie d’un plan cul à Dax, d’une peau contre la mienne, d’un souffle chaud dans le cou, d’une main qui serre, qui griffe, qui réclame.
Je sors, je marche dans le Centre-ville, les rues pavées qui résonnent sous mes pas. Les terrasses sont encore pleines, les rires fusent, les regards se croisent. Je me rappelle ces soirs où je sortais sans but, juste pour sentir la ville, pour croiser des inconnues, pour laisser la tension monter. Je passe devant le Quartier de la Fontaine Chaude, la vapeur qui s’élève, les couples qui se frôlent, les mains qui se cherchent sous les lampadaires. Ici, tout est prétexte à la tentation. Je me surprends à mater, à imaginer, à désirer. Je veux du contact, du vrai, pas des pixels.
Je continue vers le Quartier des Arènes, là où la nuit s’étire, où les corps se rapprochent après les corridas, où la fête déborde sur les trottoirs. Je me souviens d’une fille, une brune, croisée ici un soir d’été. On s’était chauffés du regard, on s’était trouvés dans un coin sombre, nos bouches collées, nos mains pressées. Pas de promesses, juste l’urgence de se sentir vivant, de se donner sans réfléchir. C’est ça que je veux ce soir. Pas de prise de tête, pas de lendemain, juste une étreinte brute, une nuit à s’oublier, à se dévorer.
Je suis un papa solo, ouais, mais j’ai encore des envies, des pulsions, des besoins. J’ai pas honte de le dire : j’ai envie d’un plan cul à Dax, ici, maintenant, dans cette ville qui sent la sueur, le désir, la liberté. J’ai envie de croiser une femme qui pense comme moi, qui veut juste se faire plaisir, sans détour, sans faux-semblant. Sentir sa peau, son odeur, sa chaleur. L’entendre gémir, la voir jouir, la prendre, la laisser me prendre aussi.
C’est pas plus compliqué que ça.