Des plans vrais, sans détour
Viens, on se fait du bien. Franchement, j’ai la flemme de faire semblant, de tourner autour du pot ou de jouer les romantiques de service. Ce soir, j’ai juste envie de lâcher prise, de profiter sans prise de tête, que ce soit à Biscarrosse-Plage, en mode pieds dans le sable, ou dans un appart du Centre-ville, loin des regards. J’en ai marre des plans foireux où tout le monde fait genre, alors qu’au fond, on sait très bien pourquoi on est là. Si toi aussi tu veux une soirée qui part en couille, sans promesses bidon ni lendemain gênant, on est clairement sur la même longueur d’onde. Que tu sois du coin ou juste de passage, on se capte, on se chauffe, et on voit où ça nous mène. Je suis chaud·e. À toi de jouer.
J’ai la flemme de faire semblant. Ce soir, j’ai pas envie de jouer à l’adulte bien sous tous rapports, ni de me perdre dans des conversations qui tournent en rond. J’ai juste envie de sentir la chaleur d’un corps contre le mien, de laisser tomber les masques, de goûter à la simplicité brute d’un plan cul à Biscarrosse.
J’ai traîné toute la journée, l’esprit ailleurs, à regarder les vagues s’écraser sur la plage. Biscarrosse-Plage, c’est mon terrain de jeu, mon refuge quand j’ai besoin de respirer, de me rappeler que la vie peut être douce, salée, imprévisible. Ce soir, la brise est tiède, les rires s’échappent des terrasses, et je sens monter en moi ce mélange d’excitation et de lassitude. J’ai pas envie de draguer pour draguer, de faire semblant d’être intéressé·e par des histoires qui ne me touchent pas. J’ai juste envie de sentir des mains sur ma peau, de m’abandonner à la tension, à l’envie, sans détour.
Je marche dans le centre-ville, les pavés résonnent sous mes pas. Je repense à ces soirs où tout partait en vrille, où les regards suffisaient à tout dire. Pas besoin de promesses, pas besoin de lendemain. Juste l’instant, la sueur, les draps froissés, la lumière tamisée qui caresse les corps. J’ai envie de retrouver cette sensation, ce frisson qui me traverse quand tout devient possible, quand la nuit s’étire et que les barrières tombent.
Je me souviens de cette fois, dans un appartement un peu trop petit, à deux pas de la plage. On s’était retrouvés là, presque par hasard, après avoir ri trop fort, bu un peu trop, laissé nos mains se chercher sous la table. Pas de faux-semblants, pas de grandes déclarations. Juste l’envie, pure, simple, urgente. Les vêtements qui tombent, les souffles courts, la peau qui brûle. J’ai aimé cette honnêteté-là, ce moment où tout s’aligne, où on ne se cache plus.
Ce soir, j’ai envie de ça. Pas de prise de tête, pas de jeux. Juste toi, moi, la nuit de Biscarrosse qui nous enveloppe. Je veux sentir ton désir, te sentir vibrer, te voir perdre le contrôle. Je veux qu’on se laisse aller, qu’on oublie le reste, qu’on se donne sans compter.
Je suis chaud·e. À toi de jouer.