Des plans vrais, sans détour
Je suis tout·e excité·e à [A3]. Ce soir, c’est toi ou rien. Papa solo, la frustration s’est accumulée, et là, j’ai juste envie de lâcher prise, de sentir la chaleur d’un vrai plan cul à Saint-Claude. J’en peux plus de tourner en rond entre le Centre-ville, la Place du 9 Avril 1944 ou le Quartier de la Gare, à croiser des regards sans jamais oser. Ce soir, j’ai besoin de vibrer, de sentir la tension monter, de retrouver ce frisson qui me manque tant. Pas de prise de tête, juste deux corps qui se cherchent et se trouvent, sans promesse, sans lendemain. Si t’as lu jusqu’ici, t’as sûrement envie.
Saint-Claude
Ce soir, j’ai laissé la porte de l’appart entrouverte, comme une invitation silencieuse à la tentation. Les enfants sont chez leur mère, et dans le silence retrouvé, je sens la tension monter, cette frustration qui s’accumule depuis des semaines, des mois peut-être. Je suis un papa solo, mais ce soir, je veux juste être un homme. Un homme qui a envie, qui a besoin, qui brûle.
Je marche dans Saint-Claude, la nuit tombée, les rues du Centre-ville vibrent encore des derniers éclats de voix, des rires qui s’échappent des terrasses. Je me souviens de ces soirs où je passais par là, la poussette d’une main, les courses de l’autre, à regarder les couples s’effleurer, à sentir la morsure du manque. Ce soir, c’est différent. Ce soir, je ne veux pas regarder. Je veux toucher, sentir, goûter.
Je traverse la Place du 9 Avril 1944, les lampadaires dessinent des ombres longues sur les pavés. Je me rappelle d’un baiser volé ici, il y a longtemps, avant la routine, avant les responsabilités. Ce souvenir me chauffe, me donne envie de recommencer, de retrouver cette urgence, cette faim. Je veux une peau contre la mienne, des mains qui cherchent, des souffles courts, des regards qui disent tout sans un mot.
Le Quartier de la Gare, lui, a toujours eu ce parfum d’interdit, de passage, de rendez-vous secrets. Je m’y attarde, je laisse mon imagination courir. Peut-être que toi aussi, tu passes par là ce soir, le cœur battant, le corps tendu, prête à tout, prête à moi. Je veux te sentir vibrer, te voir t’abandonner, te faire oublier tout le reste. Ce soir, c’est toi ou rien. Pas de faux-semblants, pas de promesses, juste la vérité brute de nos envies.
Je rentre chez moi, la ville encore sur ma peau, le désir en bandoulière. J’ouvre la fenêtre, j’écoute la nuit, j’attends. Je veux que tu viennes, que tu franchisses le seuil, que tu laisses tomber les barrières. Je veux te dévorer, te faire perdre la tête, te donner tout ce que j’ai accumulé, toute cette frustration, toute cette chaleur.
Si t’as lu jusqu’ici, t’as sûrement envie.