Plan cul à Châtellerault : vrai, chaud, sans détour

J’ai envie de toi, même si je te connais pas. Y’a personne à la maison, sauf mon envie, et ce soir, c’est la chaleur humaine qui me manque le plus. J’imagine déjà nos regards qui se croisent dans une rue du Centre-ville, ou nos mains qui se frôlent du côté des Halles, là où la nuit semble toujours promettre quelque chose de plus. Parfois, je me balade vers La Manu, juste pour sentir l’énergie de Châtellerault, mais ce soir, c’est ton énergie à toi que je veux. Pas de prise de tête, juste deux corps qui se cherchent et se trouvent, le temps d’un moment brûlant. Si toi aussi tu ressens ce manque, cette envie de vibrer sans lendemain, alors viens. C’est simple, c’est chaud, c’est maintenant.

Il est tard, Châtellerault s’endort doucement derrière ses volets tirés, mais chez moi, la nuit ne fait que commencer. Personne à la maison, sauf mon envie, cette chaleur qui me colle à la peau et me fait tourner en rond dans mon salon. Je regarde par la fenêtre, les lumières du Centre-ville clignotent au loin, comme des promesses à portée de main. J’ai envie de sentir un souffle chaud contre ma nuque, de goûter à la douceur d’une peau inconnue, de me perdre dans un regard qui ne demande rien d’autre que de partager ce moment suspendu.

Je repense à mes balades nocturnes sous les arcades des Halles, là où les ombres jouent à cache-cache avec les réverbères. J’aime m’y promener, sentir la ville vibrer sous mes pas, imaginer les histoires secrètes qui se trament derrière chaque porte close. Parfois, je croise un sourire, un regard appuyé, une invitation silencieuse. La tentation est partout, diffuse, prête à s’enflammer au moindre frôlement. Je me souviens de cette nuit où, sur un banc désert, une main s’est glissée dans la mienne, timide d’abord, puis plus audacieuse. Les mots étaient inutiles, seuls les gestes comptaient, la chaleur montait, irrésistible.

La Manu, avec ses briques rouges et ses allées désertes à la tombée du jour, a vu naître bien des envies. J’aime m’y perdre, sentir le vent frais sur ma peau brûlante, rêver à des rencontres imprévues, à des corps qui se cherchent et se trouvent sans détour. Ici, tout semble possible, tout est permis. Je me surprends à imaginer une silhouette qui m’attendrait, là, juste au coin, prête à partager cette fièvre qui me consume.

Ce soir, il n’y a personne à la maison, sauf mon envie. Elle est là, pressante, impatiente, elle réclame une présence, une chaleur humaine, un plan cul à Châtellerault, sans promesse, sans lendemain, juste l’instant, juste la vérité des corps qui se parlent sans détour. Je veux sentir la tension, la douceur, la morsure du désir, la tendresse brute d’une étreinte volée à la nuit.

Je suis prêt, ouvert à la tentation, à l’inconnu, à la chaleur d’un autre corps contre le mien. C’est simple, c’est chaud, c’est maintenant.