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Des plans vrais, sans détour

Juste un plan cul à Vienne, sans promesse

Pas là pour discuter météo. Les envies montent, la solitude aussi. Divorcé depuis peu, j’ai arrêté de me raconter des histoires : ce que je veux, c’est du vrai, du brut, sans prise de tête. Les nuits sont longues à Vienne, surtout quand on traîne du côté du Centre-ville ou qu’on s’égare vers Saint-Romain-en-Gal, à regarder les lumières sans personne à qui parler. J’ai essayé de faire semblant, de me convaincre que ça passerait, mais la vérité, c’est que j’ai besoin de sentir quelqu’un contre moi, là, maintenant. Pas de promesses, pas de faux-semblants, juste deux corps qui se comprennent sans un mot. Si tu traînes vers Les Célestins ou que tu veux juste t’évader le temps d’une nuit, je suis là. Dis-moi oui, et on oublie tout.

Du vrai, du chaud, ici à Vienne

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La nuit tombe sur Vienne, et je me retrouve encore à errer dans les rues du centre-ville, les mains dans les poches, le regard qui traîne sur les pavés luisants. J’ai beau me dire que je suis libre, que le divorce c’est la renaissance, il y a des soirs où la solitude me colle à la peau comme une chemise mouillée. Les couples se frôlent, se murmurent des promesses, et moi, je sens monter en moi une envie brute, animale, presque douloureuse. Ce n’est pas de l’amour, non. C’est plus simple, plus urgent. Un plan cul à Vienne, voilà ce qu’il me faut. Juste une nuit, juste un corps contre le mien pour faire taire le vide.

Je traverse la place des Célestins, là où les terrasses débordent de rires et de verres qui s’entrechoquent. J’ai des souvenirs ici, des baisers volés dans l’ombre, des mains qui s’égarent sous la table. Ce soir, je n’ai pas envie de jouer la comédie du romantique. Je veux du vrai, du franc, du direct. Je veux sentir la chaleur d’une peau étrangère, le souffle court, les draps froissés. Je veux oublier mon nom, mes regrets, mes habitudes de mec divorcé qui fait semblant de s’en foutre.

Je longe le Rhône, direction Saint-Romain-en-Gal. Les lumières de la ville se reflètent sur l’eau, et je me surprends à sourire à une inconnue qui marche seule, elle aussi. Nos regards se croisent, il y a cette tension, ce jeu silencieux qui ne trompe personne. Peut-être qu’elle aussi cherche à combler un manque, à s’offrir une parenthèse sans lendemain. Ici, tout est possible. Les envies montent, la pudeur s’efface. On n’a plus vingt ans, mais on sait ce qu’on veut, et surtout ce qu’on ne veut plus.

Je repense à ces nuits passées à deux, à ces matins où l’on se quitte sans promesse. C’est cru, c’est honnête. Je ne cherche pas à plaire, juste à vibrer, à sentir que je suis encore vivant. Vienne la nuit, c’est un terrain de jeu pour ceux qui n’ont plus peur de se brûler. Les rues du centre, les recoins discrets des Célestins, les berges de Saint-Romain-en-Gal… Autant de décors pour des histoires sans lendemain, des corps qui s’attirent et se consument.

Alors voilà, je suis là, prêt à tout oublier, à tout recommencer. Dis-moi oui, et on oublie tout.