
Des plans vrais, sans détour
Je suis tout·e excité·e à [A3]. Plus envie de parler, juste baiser. Après un divorce, j’ai compris que la vie est trop courte pour tourner autour du pot. À Rennes, que ce soit en flânant du côté de Sainte-Anne, en sortant dans le Centre-ville ou en croisant des regards brûlants à République, je sens cette tension, ce désir brut qui flotte dans l’air. Je ne cherche pas de grandes histoires, juste des moments intenses, sans prise de tête, où les corps se comprennent mieux que les mots. Ici, tout est possible, tout est permis, tant qu’on a la même envie de se lâcher. Si toi aussi tu veux juste profiter, sans blabla inutile, tu sais où me trouver. Le plaisir n’attend pas, moi non plus.
Rennes, la nuit. Les pavés du centre-ville résonnent encore de mes pas, échos d’une liberté retrouvée. Divorcé, oui, et alors ? J’ai laissé derrière moi les compromis, les discussions sans fin, les draps froids et les silences pesants. Ce soir, je veux juste sentir la chaleur d’un corps contre le mien, la sueur, le souffle court, la morsure du désir. Pas de promesses, pas de mots inutiles. Juste baiser.
Je traverse la place Sainte-Anne, les souvenirs d’anciennes conquêtes flottent dans l’air, mêlés à l’odeur de la bière et des cigarettes. Ici, tout est possible. Les regards se croisent, les sourires s’échangent, les mains effleurent. Je ne cherche pas l’amour, je veux la tension, la pulsion brute, cette envie animale qui monte et ne demande qu’à exploser. Les filles de Rennes ont ce truc, ce feu dans les yeux, cette insolence qui me rend fou. Je les veux sauvages, libres, prêtes à tout oublier le temps d’une nuit.
Je descends vers République, la ville vibre encore, même à cette heure. Les lumières des bars, les ombres qui glissent contre les murs, les rires qui éclatent. Je me fonds dans la foule, je chasse, je sens le désir monter, prêt à déborder. Je n’ai plus envie de parler, plus envie de m’expliquer. Les mots, c’est fini. Je veux des mains qui griffent, des bouches qui dévorent, des corps qui s’emmêlent sans pudeur ni retenue.
Dans un appartement anonyme, quelque part entre deux rues, la tension explose enfin. Les draps s’emmêlent, les souffles se mêlent, la nuit s’étire, moite, électrique. Je ne retiens rien, je prends, je donne, sans calcul, sans lendemain. Juste le plaisir, pur, immédiat, sans détour. Rennes devient notre terrain de jeu, nos soupirs se perdent dans le tumulte de la ville.
Je n’ai plus besoin de parler. Je veux juste baiser, sentir la vie pulser dans mes veines, oublier tout le reste. Ici, maintenant, dans cette ville qui ne dort jamais vraiment, je laisse parler mes envies, sans honte, sans détour.
Le plaisir n’attend pas, moi non plus.