
Des plans vrais, sans détour
Besoin de sexe sans blabla. Ce soir, y’a personne à la maison, sauf mon envie. J’ai pas envie de tourner autour du pot ou de faire semblant : je cherche juste un plan cul à Saint-Dizier, direct, sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, des Fuseaux ou de La Noue, si t’as la même soif que moi, on se comprend. Pas de promesses, pas de complications, juste deux personnes qui veulent la même chose, au même moment. J’aime quand c’est simple, quand ça va droit au but, sans se poser mille questions. Si t’es là pour t’amuser, profiter et oublier le reste, alors on est sur la même longueur d’onde. Dis-moi oui, et on oublie tout.

Saint-Dizier
Ce soir, y’a personne à la maison. Juste moi, mon envie, et cette chaleur qui monte, qui colle à la peau comme un souvenir de fin d’été à Saint-Dizier. J’ai traîné dans le centre-ville, les rues un peu vides, les vitrines qui s’éteignent une à une, et cette impression que tout le monde rentre chez soi, sauf moi. Moi, j’ai pas envie de rentrer. J’ai envie de sentir, de goûter, de toucher. J’ai envie d’un plan cul, là, maintenant, sans prise de tête, sans promesse, juste du vrai, du brut, du simple.
Je repense à ces soirs où je traînais du côté des Fuseaux, la lumière des lampadaires qui découpe les ombres, les rires qui s’échappent des bars, et cette tension dans l’air, ce truc qui fait que tout peut arriver. J’aime ce quartier, parce qu’il sent la tentation, parce qu’il me rappelle que la nuit appartient à ceux qui osent. J’ai envie de croiser un regard, de sentir une main qui glisse, de mordre une épaule, de perdre la tête dans un lit qui n’est pas le mien, ou peut-être sur un canapé, ou même contre un mur, peu importe. Ce soir, j’ai pas envie de réfléchir, j’ai envie de vivre.
La Noue, c’est un autre souvenir. Des balades sans but, des arrêts sous les arbres, des baisers volés, des corps qui se cherchent. J’ai envie de retrouver cette sensation, ce frisson qui part du ventre et qui explose partout. J’ai envie de toi, de ta peau, de ton odeur, de ton souffle court. J’ai envie qu’on se déshabille sans un mot, qu’on se découvre sans pudeur, qu’on se prenne sans détour. Pas de blabla, pas de faux-semblants, juste du sexe, du vrai, du bon, du sale, du tendre aussi, si ça vient.
Y’a personne à la maison, sauf mon envie. Elle est là, elle me brûle, elle me fait tourner en rond, elle me fait imaginer tes mains, ta bouche, ton corps contre le mien. J’ai envie de te sentir, de t’entendre, de te voir t’abandonner. J’ai envie qu’on oublie tout, qu’on se laisse aller, qu’on se fasse du bien, sans se poser de questions.
Alors si toi aussi t’as cette soif, ce besoin, cette envie qui te ronge, viens. Viens chez moi, viens dans ma nuit, viens dans mon envie. Dis-moi oui, et on oublie tout.