
Des plans vrais, sans détour
J’ai envie de toi, même si je te connais pas. J’en peux plus d’attendre, de tourner en rond dans mon appart du Centre-ville, à rêver d’un corps chaud contre le mien. Papa solo, oui, mais homme avant tout, avec des envies qui cognent fort, surtout quand la nuit tombe sur Muret. Parfois, je me balade du côté de l’Avenue Jacques Douzans ou je traîne dans le Quartier Cap Clément, en me demandant si toi aussi, tu ressens ce manque, ce besoin de te perdre dans des bras inconnus, juste pour le plaisir. Pas de prise de tête, pas de promesses, juste l’envie de vibrer, de sentir la peau, les souffles courts, les regards qui en disent long. On s’oublie une heure ou deux ?
J’en peux plus d’attendre. Ça fait des semaines que je tourne en rond, que je me couche seul dans ce grand lit froid, à Muret, avec juste le bruit de la ville pour me tenir compagnie. Papa solo, ouais, mais homme avant tout, avec des envies qui cognent fort, qui brûlent sous la peau. Ce soir, j’ai besoin de sentir un corps contre le mien, de goûter à la chaleur d’une étreinte sans lendemain, juste pour le plaisir, juste pour oublier le quotidien.
Je me balade dans le centre-ville, les rues pavées sous mes pas, les lumières des terrasses qui dansent sur les vitrines. Ici, chaque coin de rue me rappelle que la vie continue, que le désir ne s’éteint jamais vraiment. Je croise des regards, des sourires, des promesses silencieuses. Je me surprends à imaginer des mains qui glissent, des lèvres qui cherchent, des souffles qui s’accélèrent. L’envie me serre le ventre, me fait marcher plus vite, comme si je pouvais rattraper le temps perdu.
Avenue Jacques Douzans, je ralentis. J’ai des souvenirs ici, des rendez-vous volés, des baisers échangés à la va-vite, des corps pressés l’un contre l’autre dans l’ombre d’une porte cochère. Ce soir, j’ai envie de recommencer, de sentir la tension monter, de me perdre dans la peau d’une inconnue, ou d’une complice d’un soir. Je veux la chaleur, la moiteur, la vérité brute d’un plan cul à Muret, sans fioritures, sans promesses, juste l’instant, juste le plaisir.
Je pousse jusqu’au quartier Cap Clément, là où la ville s’adoucit, où les rues sont plus calmes, propices aux confidences et aux tentations. Je me surprends à rêver d’une rencontre, d’un regard qui accroche le mien, d’un sourire qui dit tout sans rien dire. J’ai envie de sentir des ongles dans mon dos, des jambes qui s’enroulent autour des miennes, des soupirs qui résonnent dans la nuit. J’ai envie de m’abandonner, de lâcher prise, de ne penser à rien d’autre qu’à la chaleur d’un autre corps, là, tout de suite, maintenant.
Je n’en peux plus d’attendre. Ce soir, j’ai juste envie de toi, de nous, de cette parenthèse brûlante où tout s’efface, où il n’y a plus que la peau, la sueur, le plaisir. On s’oublie une heure ou deux ?