Des plans vrais, sans détour
Je cherche du vrai sexe, maintenant. Le corps réclame, l’esprit suit, et franchement, j’ai mis Tinder à la poubelle parce que j’en ai marre des discussions qui tournent en rond. Je veux juste du cul, sans blabla, sans prise de tête. Si tu es dans le coin de Cernay, que ce soit Centre-ville, près de la Gare ou même du côté de la zone commerciale Les Rives de la Thur, on peut se trouver un endroit discret et laisser parler nos envies. Pas de promesses, pas de complications, juste deux adultes qui savent ce qu’ils veulent. On s’oublie une heure ou deux ?
J’ai jeté Tinder. Littéralement. Un soir, après un dernier swipe sans conviction, j’ai supprimé l’appli, comme on claque une porte derrière un amant trop bruyant. Depuis, je laisse mon corps parler, sans filtre, sans promesse. À Cernay, tout est plus simple : la ville est à taille humaine, les regards se croisent, les envies s’attrapent au vol. Je ne cherche plus l’amour, ni même la tendresse. Juste du cul, sans blabla. Mon corps réclame, l’esprit suit, docile, affamé.
Le Centre-ville, le matin, sent le pain chaud et la hâte. Je traverse la place, talons claquant sur les pavés, robe légère qui frôle mes cuisses. Je sens les regards, parfois insistants, parfois timides. Je souris à peine, mais je sais déjà que ce soir, je ne dormirai pas seule. J’aime cette tension, ce jeu silencieux. Parfois, je m’arrête à la terrasse d’un café, j’observe, je choisis. Un homme, deux, peu importe. Je veux sentir la chaleur d’un corps contre le mien, la morsure d’un désir brut, sans lendemain.
La Gare, c’est mon terrain de chasse préféré. Les gens y passent, pressés, anonymes. J’aime cette impression d’être une inconnue parmi les inconnus, libre de tout recommencer. Un regard échangé sur le quai, une main qui frôle la mienne dans la foule. On se suit, on s’égare dans une ruelle, on s’embrasse à l’abri d’un porche. Pas de mots inutiles, juste des baisers, des mains qui explorent, des souffles courts. Je veux qu’on me prenne, là, tout de suite, contre un mur froid, sentir la vie pulser dans mes veines.
Parfois, je traîne du côté de la zone commerciale Les Rives de la Thur. Les néons, les parkings déserts, les voitures qui s’attardent. C’est un décor parfait pour les rencontres sans lendemain. Je me glisse sur le siège passager, j’ouvre grand les cuisses, j’offre mon corps sans pudeur. Je veux qu’on me désire, qu’on me possède, qu’on me fasse oublier mon prénom. Je veux la sueur, les râles, la jouissance brute. Rien d’autre.
À Cernay, je suis libre. Libre de jouir, de choisir, de partir sans me retourner. Je ne veux pas de promesses, pas de mots doux. Juste du cul, sans blabla. Mon corps réclame, l’esprit suit. On s’oublie une heure ou deux ?