
Des plans vrais, sans détour
Juste un plan cul, t’es OK ? J’ai besoin d’une vraie dose de sexe, sans prise de tête, sans promesse. Je me suis longtemps retenu, mais là, j’ai juste envie de me lâcher, de profiter, de sentir cette tension monter et exploser. Que tu sois du Centre-ville, du Port de La Teste ou que tu traînes souvent du côté du Quartier du Port Ostréicole, je cherche juste quelqu’un qui a la même envie que moi : du plaisir, du vrai, sans détour. Pas de blabla inutile, juste deux personnes qui se comprennent et qui veulent la même chose. Je ne veux plus me cacher derrière des excuses ou des rendez-vous qui ne mènent à rien. On se chauffe ou on reste frustrés ?

La Teste-de-Buch
Je crois que je n’ai jamais vraiment osé l’avouer, même à moi-même. Mais ce soir, à La Teste-de-Buch, j’ai besoin d’une vraie dose de sexe. Pas d’un rendez-vous sage, pas d’un flirt timide, non. J’ai envie de me lâcher, de sentir la tension monter, de laisser tomber les barrières. J’ai longtemps été ce gars discret, celui qui observe plus qu’il n’agit, qui rêve plus qu’il ne vit. Mais là, c’est comme si la ville elle-même me poussait à sortir de ma coquille.
Je marche dans le centre-ville, les rues encore tièdes de la journée, les terrasses qui bruissent de rires et de regards qui s’accrochent. Je me surprends à croiser des yeux, à sourire, à imaginer ce qui pourrait se passer si je laissais parler mes envies. Je sens mon corps réagir, une chaleur diffuse qui me donne envie de tout, sauf de rentrer seul ce soir.
Je longe le Port de La Teste, l’air salé, les bateaux qui tanguent doucement. Ici, j’ai déjà eu des rendez-vous, des baisers volés, mais jamais ce que je cherche vraiment. Ce soir, je veux plus. Je veux sentir des mains sur ma peau, des souffles courts, des mots crus murmurés à l’oreille. Je veux qu’on me désire autant que je désire, sans faux-semblants, sans promesses. Juste l’instant, la fièvre, la peau contre la peau.
Je m’arrête au Quartier du Port Ostréicole, là où les cabanes s’alignent, où l’odeur de l’iode se mêle à celle du vin blanc. Je repense à cette fille croisée l’autre soir, son rire éclatant, sa façon de me regarder comme si elle savait déjà ce que je voulais. J’aurais dû oser, j’aurais dû lui dire que j’avais envie d’elle, là, tout de suite, contre la porte d’une cabane, sans attendre. Mais ce soir, je ne veux plus hésiter. J’ai envie de sentir la morsure du désir, de goûter à la liberté de ne rien retenir.
La Teste-de-Buch, ce soir, c’est mon terrain de jeu, mon exutoire. Je veux un plan cul, un vrai, sans détour. J’ai envie de me perdre dans des draps froissés, de laisser mes mains explorer, de sentir la sueur, les râles, la jouissance brute. J’ai trop attendu, trop rêvé. Maintenant, je veux vivre, vibrer, jouir.
On se chauffe ou on reste frustrés ?