
Des plans vrais, sans détour
Plan cul cash à Nîmes, ça te dit ? Franchement, les envies montent, la solitude aussi. Parfois, j’ai juste besoin de sentir quelqu’un, de croiser un regard complice, de partager un moment sans prise de tête. Que tu sois du côté d’Écusson, que tu traînes vers Gambetta ou que tu préfères l’ambiance de Jean Jaurès, je suis là, dispo, sans chichi. Pas de promesses, juste l’envie de se retrouver, de se toucher, de se laisser aller à ce qu’on ressent sur l’instant. Si toi aussi tu ressens ce manque, ce besoin d’un plan cul simple et direct à Nîmes, alors pourquoi pas nous ? On partage ce moment ou pas ?
Ce soir, la chaleur de Nîmes colle à la peau, même quand le soleil s’est couché. Je marche sans but précis, juste ce besoin de sentir quelqu’un, de ne plus être seul. Les rues de l’Écusson résonnent encore des rires de la journée, mais moi, je traîne, les mains dans les poches, le regard qui accroche les ombres. J’aime ce quartier, ses pavés, ses secrets, ses portes entrouvertes qui laissent deviner des histoires. Mais ce soir, c’est mon histoire qui cherche à s’écrire, une histoire de corps, de souffle, de peau contre peau.
Je me souviens de cette terrasse, là, sur Gambetta, où j’ai déjà croisé des regards qui en disaient long. Parfois, il suffit d’un sourire, d’un mot, et tout bascule. Mais ce soir, c’est différent. L’envie monte, elle me serre le ventre, elle me fait marcher plus vite, comme si je pouvais la semer. Mais elle est là, tenace, elle me rappelle que la solitude, c’est bien joli, mais ça ne réchauffe pas les draps. J’ai envie de sentir une main, une bouche, un souffle chaud dans mon cou. J’ai envie de cette tension, de ce jeu, de cette évidence qui fait qu’on ne pense plus à rien, juste à l’instant.
Je longe Jean Jaurès, les lumières des cafés dessinent des silhouettes sur les trottoirs. Je me dis que peut-être, ce soir, quelqu’un ressent la même chose que moi. Ce manque, ce désir brut, sans promesse, sans lendemain, juste l’envie de se perdre dans l’autre, de s’oublier un peu. Je me surprends à imaginer des mains qui glissent, des corps qui se cherchent, des soupirs étouffés derrière une porte close. C’est doux, c’est cru, c’est vrai. J’ai envie de ce plan cul à Nîmes, là, maintenant, sans détour, sans fioriture. Juste deux solitudes qui se rencontrent et qui se comprennent.
Alors je continue de marcher, le cœur un peu plus lourd, le corps un peu plus tendu. Peut-être que ce soir, dans un coin de l’Écusson, sur un banc de Gambetta ou sous les arbres de Jean Jaurès, je croiserai ce regard qui dit tout. Peut-être que ce soir, la solitude cédera la place à la chaleur, à la peau, à la fièvre douce d’un moment partagé. On partage ce moment ou pas ?