
Des plans vrais, sans détour
Je veux un plan cul et j’assume. Aucune envie de dormir seul ce soir, j’ai besoin de sentir une présence, de vibrer à deux, sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, du côté du Quai Anatole France ou près de la Gare-SNCF, si toi aussi tu ressens ce manque, ce feu qui monte quand la nuit tombe, alors pourquoi se priver ? Je ne cherche pas de faux-semblants, juste quelqu’un qui a envie de partager un moment intense, sans promesse, sans lendemain si c’est ce qu’on veut. On se croise peut-être déjà dans la rue, on se sourit, mais ce soir, j’ai envie d’aller plus loin. Si tu veux trembler à deux, tu sais où me trouver. C’est pas plus compliqué que ça.
Ce soir, je n’ai aucune envie de dormir seul. Pas question de laisser la nuit me glacer la peau, pas question de m’enrouler dans des draps froids en espérant que le sommeil vienne. J’ai besoin de sentir un souffle contre ma nuque, une main qui cherche la mienne, des jambes emmêlées dans l’urgence de se découvrir. Vernon, la ville où tout semble sage en façade, mais où les regards s’accrochent parfois plus longtemps qu’ils ne devraient, m’offre ses rues comme un terrain de jeu.
Je marche dans le Centre-ville, les pavés résonnent sous mes pas, et je repense à ces soirs où tout pouvait basculer d’un simple sourire échangé à la terrasse d’un bar. Les lumières tamisées, les rires qui s’échappent des bouches, et cette tension qui monte, qui s’installe, qui ne demande qu’à exploser. Je croise des silhouettes, je devine des envies, je sens que je ne suis pas le seul à vouloir trembler à deux ce soir.
Le Quai Anatole France, c’est mon passage obligé. L’eau qui coule lentement, les lampadaires qui dessinent des ombres sur les murs, et cette impression que tout est possible, que tout peut arriver. J’ai déjà volé des baisers ici, à l’abri des regards, contre la rambarde froide. J’ai déjà senti des mains impatientes glisser sous ma chemise, des souffles courts, des promesses murmurées à l’oreille. Ce soir, j’ai envie de recommencer, de sentir la chaleur d’un corps contre le mien, de perdre la notion du temps.
La Gare-SNCF, c’est le lieu des départs, des arrivées, des retrouvailles précipitées. J’aime l’idée de croiser quelqu’un qui, comme moi, n’a pas envie de rentrer seul. Les regards se croisent, les sourires s’esquissent, et parfois, il suffit d’un mot, d’un geste, pour que la nuit prenne une toute autre tournure. Je veux cette tension, cette impatience, ce besoin de se dévorer sans attendre demain.
Ce soir, je ne veux pas de promesses, pas de faux-semblants. Juste deux corps qui se cherchent, qui se trouvent, qui se consument. Un plan cul à Vernon, c’est juste l’envie de vibrer, de sentir la vie pulser sous la peau, de ne pas laisser la nuit nous voler ce frisson. C’est pas plus compliqué que ça.