
Des plans vrais, sans détour
Besoin de sexe sans blabla. Je suis déjà excitée rien qu’en écrivant ça, alors imagine quand on se croisera pour de vrai. Maman solo, j’ai pas de temps à perdre avec les faux-semblants ou les discussions interminables. Ce que je veux, c’est un plan cul à Périgueux, direct, sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, du Quartier Saint-Front ou que tu traînes du côté de la Gare, peu importe, tant que tu sais pourquoi tu viens. J’ai des envies à assouvir, des fantasmes à vivre, et je cherche quelqu’un qui a la même énergie brute que moi. Pas de promesses, juste du plaisir, ici et maintenant. Je te veux vraiment, là, tout de suite.
Je suis déjà toute excitée rien qu’en écrivant ces mots. C’est comme si mes doigts glissaient sur le clavier avec la même impatience que celle qui me fait frissonner quand je traverse le centre-ville de Périgueux, la nuit tombée, les pavés résonnant sous mes talons. Maman solo, oui, mais pas morte, loin de là. J’ai des envies qui cognent, des fantasmes qui brûlent, et ce soir, je n’ai pas envie de les taire.
Je me souviens de cette fois, dans le Quartier Saint-Front, la cathédrale illuminée derrière moi, et ce regard échangé avec un inconnu. Un sourire, une tension dans l’air, presque électrique. J’aurais pu le suivre, là, tout de suite, me perdre dans une ruelle, sentir ses mains sur ma peau, sa bouche contre la mienne. Mais je suis rentrée, sage, frustrée, le désir coincé entre mes cuisses. Ce soir, je n’ai plus envie d’être sage.
Le Quartier de la Gare, c’est un autre terrain de jeu. J’aime y passer tard, quand la ville s’endort, que les trains ne sont plus que des souvenirs lointains. J’imagine des rencontres furtives, des corps qui se cherchent, se trouvent, se dévorent sans promesse de lendemain. Juste l’instant, la chaleur, la sueur, la peau contre la peau. J’ai envie de sentir cette urgence, ce besoin animal, ce plan cul à Périgueux qui me fait vibrer rien qu’à l’idée.
Je ne veux pas de grandes déclarations, pas de promesses creuses. Je veux des mains qui m’attrapent, une bouche qui me mord, des mots crus soufflés à l’oreille. Je veux qu’on me prenne, là, contre un mur, sur une table, peu importe. Je veux sentir que je suis vivante, femme, désirée, affamée. J’ai trop longtemps mis mes envies de côté, trop longtemps joué le rôle de la maman parfaite. Ce soir, j’ai envie d’être juste moi, nue, offerte, sans filtre.
Alors si tu passes par le centre-ville, si tu flânes du côté de Saint-Front ou que tu traînes près de la gare, sache que je suis là, quelque part, déjà mouillée à l’idée de te croiser. J’ai envie de toi, de ta chaleur, de ta force, de ton odeur. Je veux que tu me fasses oublier tout le reste, que tu me fasses crier, jouir, trembler. Je te veux vraiment, là, tout de suite.