Des plans vrais, sans détour
Si t’es chaud·e, je le suis aussi. J’ai juste envie de rencontrer quelqu’un qui veut autant que moi, sans prise de tête, sans promesse, juste du cul, rien d’autre. J’aime sentir le désir monter, les regards qui en disent long, surtout quand la nuit tombe sur le Centre-ville ou qu’on se croise du côté du Quai d’Aiguillon. Je ne cherche pas à me raconter, ni à écouter ta vie, juste à profiter de l’instant, à sentir la tension, à laisser parler nos corps. Si tu passes par la Place du Général Leclerc et que tu ressens la même envie, alors on est faits pour se croiser. Je suis discrète, mais quand je veux, je ne me cache pas. Je suis chaud·e. À toi de jouer.
Il y a des soirs où la ville de Lannion me colle à la peau comme une envie brûlante. Je marche dans le centre-ville, la lumière des réverbères glisse sur mes épaules nues, et je sens chaque regard, chaque souffle, comme une caresse invisible. Je ne cherche pas de promesses, pas de mots doux, juste cette tension animale, ce besoin cru de sentir un corps contre le mien, sans détour, sans blabla.
Sur le Quai d’Aiguillon, l’air sent la mer et le désir. J’aime longer l’eau, sentir le vent qui soulève ma jupe, imaginer que quelqu’un me regarde, devine ce que je veux. Je ne suis pas une fille facile, je suis une fille honnête. J’ai envie, c’est tout. J’ai envie de quelqu’un qui veut autant que moi, qui ne se cache pas derrière des excuses ou des faux-semblants. Juste du cul, sans détour, sans lendemain si ça ne colle pas, mais avec cette intensité qui fait trembler les mains et battre le cœur plus fort.
Place du Général Leclerc, je m’arrête parfois, je regarde les gens passer. Je me demande qui, parmi eux, a la même faim que moi. Qui a ce feu dans le ventre, cette impatience dans le regard. Je ne veux pas de grandes histoires, je veux des souvenirs sur la peau, des traces de dents, des soupirs étouffés dans la nuit. Je veux sentir la chaleur d’un inconnu, la brutalité douce d’une rencontre qui ne promet rien d’autre que le plaisir.
Je suis discrète, oui, mais je ne me cache pas. J’assume mes envies, mes faiblesses, mes pulsions. Je veux qu’on me prenne, qu’on me fasse oublier le monde, le temps d’une nuit ou d’un après-midi volé. Je veux sentir la sueur, le souffle court, la morsure du désir dans chaque geste. Je veux qu’on me regarde comme une proie, qu’on me dévore sans retenue, sans peur de trop en faire.
À Lannion, il y a mille endroits pour se croiser, se frôler, se chercher. Mais ce soir, je n’ai pas envie de chercher longtemps. Je veux quelqu’un qui comprenne, qui sente cette urgence, ce besoin de se perdre dans la chair, juste pour le plaisir, juste pour l’instant.
Je suis chaud·e. À toi de jouer.