
Des plans vrais, sans détour
Je veux du sexe chaud et sincère. Le dernier plan m’a déçu, j’en veux un vrai, un truc qui claque, sans faux-semblants ni blabla inutile. J’en ai marre des rendez-vous qui tournent en rond, des gens qui se prennent la tête pour rien. Ce que je cherche, c’est un plan cul à Cognac, direct, assumé, où chacun sait pourquoi il est là. Que ce soit au Centre-ville, sur la Place François 1er ou même du côté du Quai de la Charente, je veux juste croiser quelqu’un qui a la même envie que moi : se lâcher, profiter, sans se poser mille questions. Je ne veux plus perdre mon temps avec des jeux ou des attentes déçues. Si toi aussi tu veux juste du plaisir, sans prise de tête, alors on est sur la même longueur d’onde. Pas de pression, juste du désir.
Le dernier plan, franchement, c’était pas ça. J’avais cru sentir la promesse d’une nuit brute, sans fioritures, mais au final, c’était tiède, presque gênant. Je me suis retrouvé à marcher seul dans le Centre-ville de Cognac, la nuit encore collée à la peau, à ruminer cette frustration. Les pavés résonnaient sous mes pas, et je me suis surpris à sourire en coin, à me dire que j’en voulais un vrai, un plan cul sans prise de tête, sans faux-semblants.
J’ai traîné du côté de la Place François 1er, là où la ville pulse encore un peu, même tard. Les terrasses vides, les lampadaires qui dessinent des ombres sur les murs, tout me rappelait que j’étais vivant, que j’avais envie. J’ai repensé à ces regards croisés, à ces mains qui frôlent, à cette tension qui monte quand on sait pourquoi on est là, sans se mentir. J’ai envie de ça, d’un corps contre le mien, d’une chaleur qui ne s’excuse pas, d’un plaisir qui ne se planque pas derrière des mots creux.
Je me suis arrêté un moment sur le Quai de la Charente, à regarder l’eau noire qui file, indifférente. J’ai repensé à cette fille, la dernière, jolie mais absente, comme si elle avait laissé son envie ailleurs. Moi, je veux quelqu’un qui assume, qui vient pour la même raison que moi : se perdre, se retrouver, se dévorer sans promesse du lendemain. Cognac, la nuit, c’est un terrain de jeu pour ceux qui n’ont pas peur de leurs désirs. J’ai envie de sentir des ongles dans mon dos, des souffles courts, des baisers qui claquent, des corps qui se cherchent et se trouvent, juste pour le plaisir, juste pour la vérité du moment.
Je veux un plan cul à Cognac, un vrai, pas une pâle copie, pas un rendez-vous qui s’excuse d’exister. Je veux qu’on se croise dans une rue, qu’on se reconnaisse sans un mot, qu’on se laisse porter par l’envie, sans se demander si on se rappellera demain. Je veux la peau, la sueur, les rires étouffés, la liberté de tout lâcher, là, maintenant, sans réfléchir.
Pas de pression, juste du désir.