Des plans vrais, sans détour
Je cherche du vrai sexe, maintenant. J’en peux plus d’attendre, de tourner en rond dans mon appart du Centre-ville ou de croiser des regards qui n’osent pas aller plus loin sur la Place d’Armes. Ce que je veux, c’est une rencontre sans prise de tête, un plan cul à Saint-Flour, direct, sans détour. J’aime cette ville, son ambiance discrète, mais là, j’ai envie de sortir du cadre, de vibrer, de sentir la tension monter, que ce soit dans le Quartier de la Halle ou ailleurs. Si toi aussi tu ressens ce manque, cette envie de chaleur et de plaisir partagé, alors on est faits pour se croiser. Le plaisir n’attend pas, moi non plus.
Saint-Flour
J’en peux plus d’attendre. Les nuits à Saint-Flour sont plus longues quand le désir me tient éveillé, quand la chaleur monte et que la solitude pèse comme une couverture trop lourde. Je me surprends à marcher dans le centre-ville, à traîner mes envies sous les réverbères, à guetter les regards, les sourires, les signes d’une rencontre qui ferait tout basculer. Les pavés résonnent sous mes pas impatients, et chaque coin de rue devient une promesse, une tentation.
Je repense à cette soirée sur la Place d’Armes, la lumière dorée des terrasses, les rires qui s’échappent des bars, et toi, silhouette trouble dans la foule. Nos yeux se sont croisés, juste un instant, mais j’ai senti la tension, ce courant électrique qui traverse la peau et fait battre le cœur plus fort. J’aurais voulu t’attraper par la main, t’emmener loin de la rumeur, te coller contre un mur tiède, sentir ton souffle court contre ma bouche. Mais tu as disparu, avalée par la nuit, et depuis, je brûle d’impatience.
Le Quartier de la Halle, le matin, a une autre odeur, celle du pain chaud et des fruits mûrs. Mais moi, c’est ta peau que j’imagine, douce, salée, offerte. Je me perds dans la foule, je cherche ton visage, je rêve de tes mains sur moi, de nos corps qui se cherchent, se trouvent, se dévorent. J’ai envie de toi, là, tout de suite, sans détour, sans promesse, juste la vérité de nos envies, la fièvre de nos peaux qui s’embrasent.
Je ne veux plus attendre. Je veux sentir la chaleur de ton corps contre le mien, la morsure de tes lèvres, la caresse de tes doigts. Je veux que Saint-Flour devienne le théâtre de nos jeux, que chaque rue, chaque banc, chaque recoin garde la trace de nos étreintes. Je veux t’entendre gémir mon nom, te voir t’abandonner, te sentir vibrer sous mes mains. Je veux que la ville entière soit complice de notre plan cul, que la nuit nous enveloppe et nous protège, que le plaisir soit notre seule loi.
Le plaisir n’attend pas, moi non plus.