
Des plans vrais, sans détour
Ce soir, j’veux juste du sexe. Pas de faux-semblants, pas de promesses, juste ce besoin de trembler à deux, de sentir la chaleur d’un corps contre le mien. J’ai passé la journée à y penser, à imaginer tes mains sur moi, à me demander si toi aussi, tu ressens ce manque. Que tu sois du Centre-ville, du Square ou que tu traînes du côté de la Place du Salut, ce soir, c’est toi ou rien. J’ai envie de me perdre dans un regard, de sentir l’excitation monter, de laisser nos envies parler sans retenue. Je ne cherche pas de complications, juste un plan cul à Aurillac, simple, direct, intense. Si tu ressens la même chose, si tu veux vibrer avec moi, ne fais pas durer le suspense. Je te veux vraiment, là, tout de suite.
Ce soir, la nuit tombe doucement sur Aurillac, enveloppant la ville d’un voile de promesses. Je marche dans le Centre-ville, les pavés résonnent sous mes pas, et je sens déjà la tension monter, ce frisson qui me parcourt l’échine à l’idée de te retrouver. Les vitrines s’éteignent une à une, les rues se vident, mais moi, je ne pense qu’à toi. Je me souviens de nos regards échangés, de ce jeu silencieux qui s’est installé entre nous, comme une évidence. Ce soir, c’est toi ou rien.
Je traverse le Square, là où l’air est plus frais, où les souvenirs de nos premiers mots murmurés me reviennent. Je me rappelle la chaleur de ta main sur ma nuque, la façon dont tu as su lire dans mes yeux ce que je n’osais pas dire. J’ai envie de sentir à nouveau ton souffle contre ma peau, de goûter à cette urgence qui nous prend quand on sait que tout peut basculer en un instant. Je veux que tu me presses contre toi, que tu me fasses oublier le monde autour, juste là, dans l’ombre complice des arbres.
Je longe la Place du Salut, le cœur battant, la bouche sèche d’envie. Je me sens à la fois discrète et brûlante, prête à tout pour sentir ton corps contre le mien. J’imagine déjà tes mains qui glissent sous mes vêtements, ta bouche qui explore chaque parcelle de moi, sans retenue. Je veux que tu me fasses trembler, que tu me fasses perdre pied, que tu me prennes sans attendre, sans détour. Ce soir, je n’ai pas envie de tendresse sage, j’ai envie de toi, brut, entier, sans filtre.
Aurillac devient notre terrain de jeu, chaque coin de rue un prétexte à la tentation. Je veux que tu me plaques contre un mur, que tu me murmures des mots crus à l’oreille, que tu me fasses sentir vivante, désirée, unique. Je veux sentir la chaleur de ton corps, la force de tes bras, la douceur de ta langue. Je veux que tu me possèdes, que tu me fasses crier, que tu me fasses oublier mon prénom.
Ce soir, il n’y a que toi qui comptes. Je ne veux pas attendre, je ne veux pas réfléchir. Je veux juste te retrouver, te sentir, te goûter. Je te veux vraiment, là, tout de suite.