Des plans vrais, sans détour
Mon corps est prêt. Toi aussi ? Ce soir, c’est toi ou rien. J’ai pas envie de tourner autour du pot, j’ai juste envie de sentir une vraie présence, là, maintenant. Que tu sois du Centre-ville, que tu traînes souvent Place du 8 Mai ou que tu sois du côté de l’Avenue Jean Jaurès, je m’en fous : ce qui compte, c’est qu’on ait tous les deux cette même urgence de plaisir. Pas de prise de tête, pas de blabla inutile, juste deux corps qui se cherchent et qui se trouvent. J’ai envie de sentir ta peau, de goûter à cette tension qui monte quand on sait qu’on ne va pas dormir seul ce soir. Tu veux juste parler ou vraiment agir ?
Arpajon-sur-Cère
Ce soir, j’ai la dalle. Pas celle qui se calme avec un sandwich avalé à la va-vite sur un banc du Centre-ville d’Arpajon-sur-Cère, non. J’ai faim de toi, de ta peau, de ton odeur, de ce regard qui me promet tout et rien à la fois. J’ai traîné mes envies sur la Place du 8 Mai, croisé des visages, des sourires, mais aucun n’a su allumer ce feu qui me brûle depuis des heures. J’ai besoin de sentir la tension, la vraie, celle qui fait trembler les mains et accélère le cœur. Ce soir, c’est toi ou rien.
Je t’imagine, là, quelque part sur l’Avenue Jean Jaurès, peut-être en train de marcher, de rentrer chez toi, de penser à tout sauf à moi. Mais moi, je ne pense qu’à ça. À toi, à ta bouche, à tes mains qui glissent sous ma chemise, à nos corps qui se cherchent, se trouvent, se dévorent. Je veux du vrai, du brut, du plaisir sans détour, sans promesse, sans lendemain. Juste la chaleur de ta peau contre la mienne, la moiteur de nos souffles qui se mélangent, la morsure douce de tes dents sur ma nuque.
Je me souviens de cette nuit, il y a quelques semaines, où nos regards se sont croisés dans ce bar du Centre-ville. Tu portais ce jean qui te va si bien, ce sourire insolent qui me défie encore. On a parlé, ri, bu un peu trop, et puis nos mains se sont frôlées, comme par accident. Mais ce soir, je ne veux plus d’accident. Je veux que tu viennes, que tu me prennes, que tu me fasses oublier tout le reste. Je veux sentir tes ongles s’enfoncer dans mon dos, tes lèvres sur ma peau, ton souffle court dans mon oreille.
La ville est calme, trop calme. Les rues d’Arpajon-sur-Cère dorment, mais moi, je suis en éveil, tendu comme un arc, prêt à exploser. Je n’ai pas envie de parler, de tourner autour du pot, de faire semblant. J’ai envie de toi, là, maintenant, tout de suite. Pas demain, pas plus tard. Ce soir, c’est toi ou rien. Je veux que tu viennes, que tu me montres que tu as autant envie que moi, que tu es prêt à tout pour un plan cul qui ne ressemble à aucun autre.
Alors, tu veux juste parler ou vraiment agir ?