
Des plans vrais, sans détour
Une envie animale me travaille… J’ai juste besoin de rencontrer quelqu’un qui veut autant que moi, sans prise de tête, sans détour. Ce soir, je sens que ça chauffe dans l’air de Marseille, que ce soit du côté du Vieux-Port, à La Plaine ou même sur le Cours Julien. J’ai pas envie de tourner autour du pot : je cherche un vrai plan cul, quelqu’un qui a la même urgence, la même envie de se lâcher, de profiter sans se poser mille questions. Ici, on sait ce qu’on veut, et moi, j’ai envie de sentir cette tension monter, de croiser un regard qui dit tout sans un mot. Le plaisir n’attend pas, moi non plus.

Marseille
Ce soir, l’air de Marseille a ce goût salé qui colle à la peau, cette chaleur qui fait monter le désir comme une vague. J’ai traîné mes envies du côté du Vieux-Port, là où les regards se croisent entre deux verres, où les corps se frôlent sans se toucher, juste assez pour allumer la mèche. J’ai besoin de sentir quelqu’un vibrer comme moi, de trouver cette personne qui a la même urgence, la même faim de peau, de sueur, de plaisir brut.
Je marche, je flâne, mais au fond, je chasse. La ville est belle, mais ce soir, elle est surtout pleine de promesses. Sur la terrasse d’un bar, je repense à cette fille croisée la semaine dernière à La Plaine, son rire qui claquait dans la nuit, ses yeux qui disaient tout sans rien dire. On s’est parlé, on s’est cherché, mais on s’est quitté trop tôt. J’ai encore son parfum sur la langue, et l’envie de recommencer, d’aller plus loin, de ne pas m’arrêter cette fois.
Le Cours Julien n’est pas loin, avec ses murs couverts de graffitis, ses ruelles où tout peut arriver. Ici, les rencontres sont directes, sans détour. Je veux quelqu’un qui ne joue pas, qui a autant envie que moi de se perdre dans une étreinte, de sentir la tension monter jusqu’à l’explosion. Pas de promesses, pas de lendemain, juste la vérité des corps qui se cherchent et se trouvent, qui se dévorent sans retenue.
Je me surprends à sourire en pensant à ce que je pourrais dire, à ce que je pourrais faire. J’ai envie de caresses qui brûlent, de baisers qui mordent, de mains qui explorent sans demander la permission. J’ai envie de sentir l’autre haleter, de sentir la chaleur monter, de ne plus savoir où je commence et où l’autre finit. Marseille est grande, mais ce soir, elle est à nous, à ceux qui n’ont pas peur de leurs désirs, à ceux qui veulent tout, tout de suite.
Je ne veux pas attendre, je ne veux pas jouer. Je veux quelqu’un qui me regarde avec la même envie, la même urgence. Quelqu’un qui comprend que le plaisir, ça se prend, ça se donne, ça se vit sans attendre. Le plaisir n’attend pas, moi non plus.