
Des plans vrais, sans détour
Ce soir, j’veux juste du sexe. Je suis chaud·e comme jamais, et franchement, j’ai pas envie de tourner autour du pot. Sélestat, c’est pas si grand, mais entre le Centre-ville et le Quartier Gare, y’a toujours moyen de croiser quelqu’un qui cherche la même chose que moi : un plan cul sans prise de tête, juste pour sentir la chaleur d’un corps contre le mien. J’aime cette ambiance discrète, un peu excitante, où tout peut arriver au détour d’une rue ou d’un bar. Parfois, je me dis que même dans le Quartier Ouest, il doit bien y avoir quelqu’un qui a envie de vibrer ce soir. Pas de promesses, pas de complications, juste du plaisir partagé. Je te veux vraiment, là, tout de suite.
Je suis chaud·e comme jamais. Ce soir, la ville de Sélestat pulse sous ma peau, comme si chaque pavé du Centre-ville vibrait au rythme de mon désir. J’ai arpenté les ruelles, le souffle court, le regard en quête de cette étincelle qui fait tout basculer. Les lumières des terrasses dessinent des ombres sur les murs, et je me surprends à imaginer des mains inconnues effleurant ma nuque, des lèvres qui murmurent à l’oreille des promesses à peine voilées.
Dans le Quartier Gare, tout semble possible. Les trains passent, emportent les secrets, déposent des inconnus, des regards qui s’accrochent, des sourires qui s’attardent. J’aime ce frisson, cette tension dans l’air, quand je croise un regard qui me déshabille sans un mot. Je me souviens d’une nuit, pas si lointaine, où la chaleur d’un corps contre le mien a fait disparaître le monde autour. Les draps froissés, la sueur sur la peau, les rires étouffés pour ne pas réveiller la ville endormie. Sélestat devient alors un terrain de jeu, un écrin pour nos envies les plus brûlantes.
Je ne cherche pas de grandes histoires, juste la vérité d’un instant, la sincérité d’un souffle partagé. J’ai envie de sentir la chaleur humaine, de goûter à la douceur d’une peau étrangère, de me perdre dans l’urgence d’un plan cul à Sélestat, là où tout est possible, où les barrières tombent le temps d’une nuit. J’aime cette idée de se retrouver, sans promesse, sans lendemain, juste pour le plaisir de se découvrir, de se donner, de s’abandonner.
Le Centre-ville, la nuit, a ce parfum de tentation. Les portes closes cachent des secrets, des désirs inavoués. Je marche, je guette, je rêve d’une rencontre qui ferait tout chavirer. Peut-être toi, peut-être moi, dans un appartement discret, à l’abri des regards, juste nos corps qui se cherchent, qui se trouvent, qui se consument.
Je suis là, brûlant·e de désir, prêt·e à tout pour sentir la chaleur d’une étreinte, la vérité d’un plaisir partagé. Sélestat est notre terrain de jeu, et ce soir, je n’ai qu’une envie : te retrouver, te goûter, te sentir contre moi. Je te veux vraiment, là, tout de suite.