Envie de croiser un corps à Digne-les-Bains ce soir ?

Je veux un plan cul et j’assume. Ce soir, y’a personne à la maison, sauf mon envie. J’ai pas envie de tourner autour du pot : je cherche juste quelqu’un de chaud, prêt à s’amuser sans prise de tête. Que tu sois du Centre-ville, des Sièyes ou du Quartier du Plan, si t’as la même envie brute de plaisir, on est déjà sur la même longueur d’onde. J’aime quand ça va droit au but, sans blabla inutile. Je veux sentir la tension monter, les regards qui en disent long, les mains qui ne savent plus attendre. Ici, pas de faux-semblants, pas de promesses en l’air. Juste deux personnes qui se croisent, qui se plaisent, et qui profitent du moment. Pas de pression, juste du désir.

Ce soir, Digne-les-Bains est silencieuse. Les volets sont clos, les rues du Centre-ville s’étirent sous les lampadaires, et dans mon appartement, il n’y a que moi. Moi, et cette envie qui me ronge, qui me brûle. J’ai laissé la fenêtre entrouverte, la brise s’infiltre, caresse ma peau nue, fait frissonner mes reins. J’écoute le silence, j’écoute mon corps, et je pense à toi. Peut-être que tu passes, là, dans le Quartier du Plan, que tu marches sans but, que tu sens, toi aussi, ce manque qui colle à la peau.

Je me souviens de nos regards croisés, un soir, sur la place du Général de Gaulle. Tes yeux qui déshabillaient, ta bouche qui promettait. Rien de doux, rien de tendre, juste cette tension, cette promesse de plaisir brut. J’ai envie de te retrouver, de sentir ton souffle chaud contre mon cou, de te plaquer contre la porte, de t’arracher des soupirs. Ici, il n’y a personne, juste mon envie, immense, qui déborde, qui réclame.

Je repense à cette nuit, dans Les Sièyes, où tu m’as poussé contre le mur, tes mains partout, ta langue avide. On s’est dévorés, sans un mot, sans retenue. J’ai encore la marque de tes ongles sur mes hanches, la saveur de ta peau sur mes lèvres. Ce soir, j’ai envie de recommencer, de sentir ta chair contre la mienne, de me perdre dans la chaleur de ton corps. Je veux t’entendre gémir, sentir tes doigts s’accrocher à moi, te voir t’abandonner, sans pudeur, sans détour.

Dans cette ville qui dort, je t’attends. Je t’imagine traversant les rues désertes, le cœur battant, le sexe dur, prêt à tout. Je veux que tu viennes, que tu entres sans frapper, que tu me prennes, là, contre la table, sur le canapé, peu importe. Je veux que tu me fasses oublier le monde, que tu me fasses jouir, fort, longtemps. Ici, il n’y a pas de place pour la tendresse, juste pour la sueur, les râles, la peau qui claque, les corps qui s’emmêlent.

Digne-les-Bains, ce soir, n’est qu’un décor. Le vrai spectacle, c’est nous, nos corps, nos envies. Pas de pression, juste du désir.